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    Col. Dirk Courage
     
    Dans un futur proche, un groupe de terroristes se faisant appeler les Black Widows, répandent dans les principales villes du monde un agent bactériologique infectieux destiné à asservir mentalement les personnes qui le respirent. Conçu par le savant déchu Overlord, la bactérie présente dans ce gaz ne peut survivre que dans la « Zone », un immense champs de force produit par un puissant générateur et qui recouvre une large moitié de la planète. Immunisés contre cette bactérie, les Black Widows peuvent aller et venir à leur guise dans la Zone. Cependant, si leur cerveau résiste encore au virus, leur corps porte les stigmates d'une trop longue exposition au gaz.
     
    Conscientes du danger, les différentes nations du « monde libre » décident de mettre pour un temps leurs différents de coté pour créer une équipe cosmopolite de super-agents : les Zone Riders. Ainsi, américains, japonais, russes et allemands, équipés de combinaisons spéciales et véhicules dernier cri, se battent sans relâches dans l'espoir de détruire le générateur de Zone et anéantir d'un même coup la bactérie. Les français quant à eux, n'ont pas été appelés. Étonnant non ?
     
    Diffusée pour la 1ère fois en France en 1988 sur la « petite chaîne qui monte », la série Spiral Zone n'aura jamais réellement imprégné les esprits. Et pourtant je me souviens avoir séché plus d'une fois les cours pour pouvoir la regarder, fasciné que j'étais par son coté légèrement dérangeant. De ce dessin animé américain et forcément manichéen (à l'instar d'un M.A.S.K ou d'un G.I Joe), se dégageait une atmosphère pesante et glauque, pour ne pas dire morbide, que je ne retrouvais dans aucune autre série. Les méchants étaient pour une fois physiquement effrayants et voir leur corps ainsi que leur visage rongé par la bactérie, restera un souvenir assez marquant. Pas de quoi reprendre les cours cependant...
     
    Jamais produits sur notre sol, les jouets Spiral Zone ne manquent pourtant pas de qualités. En 1987, la firme Tonka délaisse ses Gobots et frappe fort en commercialisant ces figurines d'une taille intermédiaire, véritable chaînon manquant entre le G.I. Joe et le Big Jim. Toutes sont équipées de nombreux accessoires (qui sur les figurines en ma possession font pour la plupart, malheureusement défaut) et tenues interchangeables en plastique mou et tissu. D'autres accessoires et tenues sont également disponibles à l'unité, de quoi créer ton propre personnage, bon au mauvais, selon que tu auras oui ou non obtenu du rab de frites à la cantine. De là à dire que ton super soldat est une poupée, il n'y a qu'un pas que je ne saurais déontologiquement franchir.
     
     

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