La ville de Détroit, dans le futur. C'est dans une société gangrenée par la criminalité et la corruption que le puissant cartel OCP, un conglomérat industriel et militaire, fait son beurre en occupant divers marchés juteux comme celui entre autre, de l'armement. Jouant sur la peur et le tout sécuritaire, il tend à équiper une police moribonde et dépassée dans bien des domaines, de nouvelles armes plus meurtrières et toujours plus perfectionnées.
Victime d'un guet-apens, l'agent Alex Murphy est laissé pour mort par ses agresseurs, après avoir été grièvement blessé. Son corps est alors immédiatement récupéré par les huiles de l'OCP qui voient en lui le cobaye idéal pour leur tout nouveau projet. La mémoire vidée de tous les souvenirs de son ancienne vie, Murphy se réincarne dans un corps cybernétique, ultra puissant et imperméables aux balles. Le Robocop est né et entend débarrasser les rues de toute la racaille qui y pullule.
Voilà donc l'œuvre du génial Paul Verhoeven déclinée sous forme de dessin animé et purgée de tout ce qui faisait son charme. Dépouillée de sa violence gratuite à la limite du voyeurisme et de son cynisme envers le tout sécuritaire dont elle se voulait la critique. Exit aussi le combat que menait Murphy contre lui même, soit la recherche de son humanité perdue, sacrifiée au profit d'une banale lutte entre le bien et le mal. Le cyber flic le plus sombre et torturé du cinéma devient donc le chef d'une « ultra police » super sympa et hig-tech, aux prises avec des méchants aussi débiles que ridicules. Qui aurait pu imaginer qu'un personnage au passif aussi lourd puisse être un jour le héros d'une série pour enfants ?
Une aubaine pour Kenner qui en 1989, lance une gamme de jouets aussi simple dans sa conception que réussie dans sa réalisation. Les personnages sont articulés au minimum et nous rappellent nos bonnes vieilles figurines Star Wars où seules les articulations de la tête, des jambes et des bras suffisaient à leur donner un semblant de dynamisme. Leur look est lui aussi très intéressant. Sur les couleurs notamment ou certaines sont très brillantes voir carrément explosives. Sur les visages également, caricaturaux à souhaits en ce qui concerne les méchants.
La particularité de cette gamme (à l'instar des figurines C.O.P.S.) vient des amorces en rouleaux vendues avec chaque figurine. Un mécanisme intégré dans le dos du perso permet de faire exploser les amorces, donnant l'illusion que les armes tirent vraiment. Après une bataille acharnée, il arrivait fréquemment que tes figurines fument et sentent le cramé...
La ville de Détroit, dans le futur. C'est dans une société gangrenée par la criminalité et la corruption que le puissant cartel OCP, un conglomérat industriel et militaire, fait son beurre en occupant divers marchés juteux comme celui entre autre, de l'armement. Jouant sur la peur et le tout sécuritaire, il tend à équiper une police moribonde et dépassée dans bien des domaines, de nouvelles armes plus meurtrières et toujours plus perfectionnées.Victime d'un guet-apens, l'agent Alex Murphy est laissé pour mort par ses agresseurs, après avoir été grièvement blessé. Son corps est alors immédiatement récupéré par les huiles de l'OCP qui voient en lui le cobaye idéal pour leur tout nouveau projet. La mémoire vidée de tous les souvenirs de son ancienne vie, Murphy se réincarne dans un corps cybernétique, ultra puissant et imperméables aux balles. Le Robocop est né et entend débarrasser les rues de toute la racaille qui y pullule.Voilà donc l'œuvre du génial Paul Verhoeven déclinée sous forme de dessin animé et purgée de tout ce qui faisait son charme. Dépouillée de sa violence gratuite à la limite du voyeurisme et de son cynisme envers le tout sécuritaire dont elle se voulait la critique. Exit aussi le combat que menait Murphy contre lui même, soit la recherche de son humanité perdue, sacrifiée au profit d'une banale lutte entre le bien et le mal. Le cyber flic le plus sombre et torturé du cinéma devient donc le chef d'une « ultra police » super sympa et hig-tech, aux prises avec des méchants aussi débiles que ridicules. Qui aurait pu imaginer qu'un personnage au passif aussi lourd puisse être un jour le héros d'une série pour enfants ?
Une aubaine pour Kenner qui en 1989, lance une gamme de jouets aussi simple dans sa conception que réussie dans sa réalisation. Les personnages sont articulés au minimum et nous rappellent nos bonnes vieilles figurines Star Wars où seules les articulations de la tête, des jambes et des bras suffisaient à leur donner un semblant de dynamisme. Leur look est lui aussi très intéressant. Sur les couleurs notamment ou certaines sont très brillantes voir carrément explosives. Sur les visages également, caricaturaux à souhaits en ce qui concerne les méchants.La particularité de cette gamme (à l'instar des figurines C.O.P.S.) vient des amorces en rouleaux vendues avec chaque figurine. Un mécanisme intégré dans le dos du perso permet de faire exploser les amorces, donnant l'illusion que les armes tirent vraiment. Après une bataille acharnée, il arrivait fréquemment que tes figurines fument et sentent le cramé...
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